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Écrire contre la haine. Concours de nouvelles de la Licra 2025 (Lauréats concours sur manuscrit )
Écrire contre la haine. Concours de nouvelles de la Licra 2025 (Lauréats concours sur manuscrit )

Lauréats concours sur manuscrit

Écrire contre la haine. Concours de nouvelles de la Licra 2025

Prix Bernard Lecache 2025

EditeurLa rumeur libre

CollectionÉcrire contre la haine

Date de parution10/2025

ISBN/code barre978-2-35577-415-7

Format (mm)141 x 192

ReliureBroché couverture avec grands rabats

Nombre de pages272

Poids319 g

IllustrationCouverture de Bruno Théry

Prix 21,00 €
Feuilleter

Les auteurs de 2025 sont à la hauteur de cette « année dystopique »

En 2025, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme a organisé de nouveau un concours de nouvelles intitulé Écrire contre la haine – Prix Bernard Lecache. La réponse des auteurs a de nouveau été abondante et de grande qualité, à la hauteur de cette « année dystopique ». Chaque nouvelle s’inscrit dans le contexte idéologique et social très conflictuel de nos jours : le fléau du racisme, de l’antisémitisme et des discriminations revêt un aspect particulier dont notre lutte tient compte à l’heure où des guerres abominables, conduites au nom de la « race », de l’ethnie, de la religion, de la nationalité ou de la couleur de peau continuent de ravager le monde.

Si tant de plumes ont répondu à notre appel, c’est que tous considèrent que la lutte antiraciste, le combat contre l’antisémitisme et la dénonciation des discriminations sont une urgence absolue, la «grande cause nationale», malgré les vents contraires qui soufflent ces derniers temps. La LICRA est convaincue que les œuvres d’art sont un des vecteurs les plus efficaces des valeurs qu’elle s’efforce de promouvoir : en éveillant la sensibilité, elles peuvent réussir là où le simple raisonnement, même appuyé sur un argumentaire impeccable, est impuissant à provoquer la prise de conscience qui conduit à s’engager contre le racisme. Dans le combat interminable contre cette maladie de l’âme qu’est la haine toujours renouvelée, la littérature est une arme puissante. (4ème de couverture texte d'Abraham Bengio)

Liste des 21 nouvelles primées pour le Prix Bernard Lecache 2025

Les lauréats

Black Suaires Matter, Stéphanie Albin ;
Le doute, Roxanne-Lou Aminian ;
La Traversée, Élisabeth Chanay ;
Zoran, le conte, Julien Côme.

Thème L’Angoisse du spectre de la guerre

Le Carnet noir, Christian Verdet ;
Triste Drom, Eric Faure ;
Lièvre et sangsue, Guillaume Chouteau.

Thème Idéologies extrêmes

Je dirai, Ariane de Liedekerke ;
La fabrique de la haine, Françoise Benassis ;
Quelque chose dans l’air, Marie-Hélène Moreau ;
Polychromie américaine, Prisca Chevallier Curt ;
Chronique d’une haine ordinaire, Fatima del Castro ;
Bintou et Baileys, Mariama M’boup Barthes.

Thème Les affres de l’antisémitisme

Nora, Yaël Boussidan ;
Le Golem de Schtetl, Yves Minois.

Thème Les enfants proie des crimes

Papaletat, Marjorie van den Heuvel ;
Le détroit de Magellan, Pierre-André Martin..

Thème Discriminations à profusion

Au cœur de l’asile, Georgia-Nektaria Porfyri ;
Mal au ventre, Laurence Tonnel ;
Ça manque d’air, Marie-Françoise Roger;
Les ogres de barbarie, Marie Béranger.

LES AUTEURS

STÉPHANIE ALBIN Je suis enseignante en Lettres classiques dans la région de Tours et l’écriture est mon espace (ré)créatif. J’aime me laisser emporter par les idées souvent très originales qui me viennent en tête et aller surprendre mes lecteurs là où jamais ils ne m’attendraient ! J’ai décidé de partager mes histoires il y a quelques années : d’abord Et Dieu marchait dans le Jardin, puis Une soirée avec Lu, des textes littéraires de spiritualité chrétienne et un roman atypique, avec une pointe de fantastique et pas mal d’humour noir,Eau d’eux. Je prépare actuellement deux autres livres, lorsque mes élèves et mes enfants me laissent suffisamment de temps et de silence !

ROXANNELOU AMINIAN Je suis étudiante à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales à Paris, où je termine, à mi-chemin, une de mandarin parcours Asie du Sud-Est. J’ai déjà à mon actif plus d’une trentaine de nouvelles et cinq poèmes primées et publiées, en français et en anglais (je suis bilingue). J’écris pour le plaisir, mais aussi pour être lue. Mes histoires me permettent, sur l’échelle de mon jugement, de jauger aussi l’intensité de mes amitiés : pour m’aimer, il faut aimer mes histoires !

FRANÇOISE BENASSIS Après un cursus universitaire de Lettres modernes, Françoise Benassis a mené une carrière indépendante de conceptrice rédactrice (communication et publicité). Elle a publié L’Infante, éd. Gallimard, ; puis, Le Goût de la Loire et Le Goût des Déserts au Mercure de France ; et Le Pas du Diable aux éd. Les Indés. La passion des voyages en solo l’a poussée vers des routes lointaines : Mexique, Guatemala, Chine, Yémen, Tibet, Népal, Sahara…

MARIE BÉRANGER Vit dans un petit village de la Drôme Provençale où elle a planté ses racines de femme, de mère et d’arboricultrice. Désormais à la retraite, elle use de ce temps trouvé pour sa famille, l’écriture, le dessin et l’activité associative. Elle admire les arbres, ne pourrait pas vivre sans couleurs et adore la cuisine, source de découvertes, d’échanges et d’amitiés.

YAËL BOUSSIDAN Ghost writer durant de nombreuses années, mais pas tout à fait writer, en amoureuse des mots, j’ai écrit pour des entreprises, des institutions, puis pour un responsable politique. Avec Nora, pour la toute première fois, l’écriture s’est imposée à moi comme la seule respiration possible face à la sidération ; comme une urgence à dire le présent alors qu’il s’inscrit déjà dans la grande Histoire, celle que Georges Perec nomme l’Histoire avec sa grande « Hache ».

FATIMA DE CASTRO Chargée d’études documentaires à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (Ministère de la Culture), Fatima de Castro gère les fonds photographiques appartenant à l’État, en particulier celui de l’atelier Nadar qu’elle affectionne. Passionnée par l’écriture depuis l’enfance, elle met sa plume au service d’ouvrages professionnels, de bulletins historiques associatifs et d’écrits personnels à l’occasion de concours littéraires.

ÉLISABETH CHANAY Née à Lyon, Élisabeth est enseignante puis scénariste à Paris, où elle vit pendant plusieurs années. Elle réside désormais au Royaume-Uni, poursuivant l’écriture sous différentes formes où réel et fiction s’entremêlent.

PRISCA CHEVALLIER CURT Professeure de Lettres Modernes et référente égalité, j’enseigne en banlieue parisienne. C’est mon bonheur et mon fardeau. Un peu, beaucoup insomniaque, je dérobe à la nuit de riches heures de lecture, d’écriture, de musique, de cinéma. Je n’en finis pas de chercher à comprendre nos mondes qui se bâtissent et s’écroulent. J’écris ce qui fait mal, ce qui blesse, les grands bonheurs aussi parfois. Je vois mes récits comme quelques cailloux blancs déposés pour ceux qui, comme moi, ont tendance à se perdre. Femme aux allumettes, mes récits publiés dans des revues, recueils collectifs, sites littéraires rencontrent parfois des lecteurs illuminés…

GUILLAUME CHOUTEAU Né en 1974, il gratouille quelques textes depuis le collège mais fait le choix étrange de rejoindre la fac de sport. Se découvrant finalement des affinités avec les étudiants d’arts du spectacle, il se décide à expérimenter la scène avec eux. Depuis vingt-cinq ans, il gagne sa vie en tant que comédien, improvisateur et metteur en scène. Les confinements l’invitent à approfondir l’écriture. Une quinzaine de nouvelles seront éditées et d’autres primées.

JULIEN CÔME 83 ans. Deux nouvelles publiées en 1962, une en 1987 (au Temps modernes), un récit publié en 2010. Toutes et tous sous des hétéronymes distincts. Ses textes interrogent la perception qu’il a du monde et de la vie qui lui arrivent dessus et l’aident à devenir singulier. À ne jamais devenir victime. Petite précision : Zoran n’est pas une fiction. Tout ce que son écriture veut sublimer s’est réellement déroulé comme raconté. Du premier aux derniers instants du récit, Zoran l’a effectivement vécu. Seul son prénom est changé.

ÉRIC FAURE Instituteur arrivé en Alsace en 1983, j’ai été nommé dans une école située au Polygone, quartier de Strasbourg connu pour son vaste terrain d’aviation de loisirs et pour les populations de Voyageurs. Directeur d’école et président de l’association Lupovino dès 1996, les liens tissés avec les familles manouches et yéniches, puis gitanes espagnoles, me firent apprécier toute la richesse de ce quartier stigmatisé où vivent un millier de Gens du Voyage sédentarisés. Je deviens président de l'association protestante de ce quartier, qui permet à une communauté de Voyageurs Roms de la région de se réunir trois fois par semaine. Je suis membre du Comité directeur de l’Action Chrétienne en Orient, association créée il y a plus d’une centaine d’années à Alep par le pasteur alsacien Paul Berron pour venir en aide aux victimes du génocide arménien.

MARJORIE VAN DEN HEUVEL Je suis née à Charleroi en 1977 et me suis installée à Bruxelles il y a une vingtaine d’années. Passionnée de littérature, je suis aussi professeur de français langue maternelle et langue étrangère dans un lycée. J’anime et participe également à de nombreux ateliers d’écriture. J’écris principalement des nouvelles.

ARIANE DE LIEDEKERKE Née en 1983, Ariane de Liedekerke vit à Bruxelles avec son mari et leurs trois enfants. Elle travaille actuellement pour une internationale qui œuvre à faire reconnaître et soutenir les mères dans leur contribution essentielle à la société. En parallèle, elle accompagne les gens dans la rédaction de leur récit de vie. “Je dirai” est sa première nouvelle.

PIERRE-ANDRÉ MARTIN Alsacien de cœur installé en Normandie, mon métier d’informaticien ne me prédisposait pas à l’écriture au-delà de quelques langages abscons pour ordinateurs. Mais il y avait comme un constat intérieur et lancinant en moi qui ne me quittait pas depuis l’adolescence, l’intime conviction que quelque chose n’allait pas et que seule l’écriture pourrait débusquer, alors je me suis lancé. Né sous De Gaulle, je trouve que le monde a bien changé et n’a de cesse aujourd’hui de revisiter les couleurs de l’arc en ciel au profit de dégradés aux couleurs de l’automne alors il est grand temps de partager nos histoires et plus encore.

MARIAMA M’BOUP BARTHES Passionnée par la littérature, je la considère comme l’un des meilleurs moyens de vivre pleinement sa vie et de changer le monde. Ainsi, j’écris, j’anime des ateliers d’écriture et je suis professeure de lettres.

YVES MINOIS 54 ans, professeur d’histoire et de philosophie à Vendôme, passionné par les mots, les dictionnaires et la littérature, par les cultures grécoromaine, humaniste et hébraïque, par la transmission des héritages intellectuels. Comédien amateur, auteur de nouvelles, co-auteur d’un essai philosophique, joueur d’échecs, pyrograveur, chercheur de fossiles et de cailloux percés.

MARIE-HÉLÈNE MOREAU Nouvelliste et romancière (mon septième roman,La Robe verte, est sorti au printemps), c’est sur un ton souvent noir que j’aborde les problèmes de notre société (solitude et indifférence, violence faites aux femmes, perte de sens, notamment) en mettant toujours l’accent sur la psychologie des personnages.

GEORGIA NEKTARIA PORFYRI Psychiatre, gréco-belge, dans mon temps libre je me réfugie dans l’écriture littéraire pour me libérer de tout ce qui me pèse sur le coeur. Ce texte était mon premier effort de remporter d’une façon artistique les vécus qui m’ont marqué ainsi que ceux de patients psychiatriques.

MARIE-FRANÇOISE ROGER est passionnée de lecture et d’écriture. Après avoir longtemps enseigné la littérature, elle essaie encore de transmettre ses passions, anime des ateliers. Mais elle aime surtout s’asseoir dans son jardin, à l’ombre du vieux tilleul au tronc tordu, pour écouter les oiseaux, le silence et se perdre dans les mots, ceux des autres et les siens.

LAURENCE TONNEL Cinquante années passées à écrire, rêver, voyager, enseigner. Écrire l’amour et la douleur, rêver de gloire et de mystère, voyager sur terre et dans ma tête. Écrire pour le goût des mots et des récits, pour crier ma fureur et mon désir de justice, pour laisser une trace dans ce monde de déraison. Toujours vouloir coucher par écrit mon vague à l’âme, mon besoin de hurler l’amour, pour mes proches et pour tous ceux qui souffrent. Voilà qui je suis, une ode à la gloire des mots, celle qui guérit nos maux.

CHRISTIAN VERDET Je suis journaliste et photographe, salarié au journal hebdomadaire Le Pays, dans la Loire. Les chansons engagées de Bernard Lavilliers m’ont donné envie de voyager pour dénoncer la misère et l’injustice tout en allant vers l’autre. C’est la photographie qui a permis au gamin d’une timidité maladive que j’étais d’oser approcher l’autre. L’enfance a été au cœur de tous mes reportages en zone de crise ou de guerre. J’ai été lauréat de plusieurs prix de photographie et, en particulier, du Foto evidence Award :Ukraine, a war crime, en 2024, et le Grand prix de la Fondation Varenne, 2021, pour un reportage écrit sur le combat d’un couple d’agriculteurs de l’Allier essayant de faire revenir leur petite-fille emmenée à dix ans en Syrie par ses parents radicalisés avant d’être prisonnière dans un camp.